Esta es la historia de tres ancianos que han elegido retirarse del mundo y vivir en los bosques de Canadá. Al tiempo que un gran incendio amenaza la región, alguien llega hasta su escondite: una joven fotógrafa que busca a un tal Boychuck. Y no es la única. Poco después, una mujer de más de 80 años aparece como una brisa ligera que alborotará sus vidas. Mientras intentan comprender la historia de Boychuck a través de sus pinturas, algo extraordinario surgirá entre todos ellos.

Tommy, un jeune garçon de dix ans et demi, est arrêté puis placé dans un centre de réhabilitation pour jeunes délinquants. Avec d'autres jeunes de son âge aux prises avec de graves problèmes de comportement, il devra apprendre à vivre en société en accord avec l'autorité. Son éducateur, Gilles, doit aussi apprendre comment aborder ce jeune garçon sans famille et sans repères, qui ne communique que par des crises répétées et incontrôlables. À un tel point que la sécurité des autres est peut-être en danger. Mais pour Gilles, abandonner et confier le petit Tommy aux policiers est hors de question.

Sophie, une employée de bureau à la vie rangée, passe la nuit avec Jérôme, un ouvrier de chantiers rencontré dans une boîte de nuit. Le lendemain ils se séparent, sans rien se promettre, et la jeune femme part à la campagne retrouver Richard, son père diabétique, dont l'état de santé se détériore. Quelques jours plus tard, Sophie rappelle Jérôme, qui accepte de la revoir. S'amorce pour la jeune femme une série de va-et-vient entre ce voyou de banlieue distant, auquel elle s'attache, et son père, qui se laisse lentement glisser vers la mort malgré les efforts qu'elle déploie pour le convaincre de se laisser soigner.

Je m’appelle Louis Després, j’ai 28 ans. J’habite à Montréal, dans cette ostie de province de merde. Je ne sais pas ce que j’aime. Je ne sais pas qui j’aime. Je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie. Je ne sais pas qui je suis. Mais je sais pourtant que je ne suis pas cet Autre. Cet Autre est beau, sa langue est belle et séduisante – mais je ne la parle pas. Il est entouré d’amis – je n’en ai pas. Il est heureux – je ne le suis pas. Depuis peu, cet Autre est mon voisin de palier. Sa présence à mes côtés, sa simple existence me rappellent sans cesse ma propre déchéance et m’apparaissent de plus en plus intolérables. Je me sentirais tellement mieux s’il n’était pas là... Tellement mieux parmi les miens : fils et filles de la Laurentie.