Ils dansent, luttent, courent, gesticulent, pirouettent. Ils sont forts. Ils font des concours. Ils gagnent ! Ils jouent dans la Cour des Grands. Ils ont, ce n’est pas rien, deux entraîneurs de renom : Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, les créateurs des Deschiens. Qui font preuve une fois encore d’une inventivité folle. Ne serait-ce déjà que par l’histoire qu’ils racontent : celle de quelques largués au physique de douzième division qui s’entraînent dans un centre mystérieux à des compétitions qui le sont tout autant, afin de remporter des coupes qu’ils ont déjà en grand nombre. La force du spectacle tient surtout dans sa narration et sa construction, qui découpent cette Cour des Grands en courtes scènes aussi poétiques que désopilantes. Les mots sont rares, presque inexistants, mais tout s’enchaîne avec bonheur, s’imbrique avec simplicité, chaque acteur donnant à ce magnifique travail d’équipe le meilleur de son talent.

Dans un manoir isolé d'une région marécageuse, une jeune fille rêve et confie à son magnétophone le secret de l'amour passionné qu'elle voue à son beau-frêre actuellement en voyage de noces en Italie. Le couple revient et, bien vite, Alex comprend que sa femme avait un amant en la personne de celui qu'on appelle "L'oncle Armand". La liaison s'affiche ouvertement à l'occasion d'une sortie nocturne et d'une partie de chasse.